Journée portes ouvertes sur le Bibliothèque Centrale de l’Université d’Alger 1 cinquante ans après l’incendie
Le 7 juin 1962 à 12h27, la Bibliothèque universitaire d’Alger est la proie des flammes. L’incendie provoqué par l’Organisation armée secrète (OAS), qui vise à priver la nouvelle nation indépendante des fonds documentaires nécessaires à la formation de ses cadres, a complètement détruit les salles de travail et les magasins de livres.
500 000 livres sont brûlés ou endommagés. Les dégâts sont estimés à plus de 7 milliards d’anciens francs. Un Comité international pour la reconstruction de la bibliothèque de l’Université d’Alger (CIRBUA) est créé le 21 décembre 1962. Il a pour mission la reconstruction des bâtiments, la reconstitution des fonds, l’équipement de la salle de lecture et des magasins.
(Voir « Henri Pouillot » URL : http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article562)
Le 21 décembre, un comité international pour la reconstruction de la bibliothèque de l’université d’Alger (CIRBUA) a été mis sur pieds, avec pour but la remise en état des bâtiments, des fonds, et l’équipement de la salle de lecture. Un appel pour la collecte de fonds a été lancé par le CIRBUA à l’échelle nationale et internationale.
En juillet 1962, l’union postale arabe avait invité tous ses pays membres à émettre un timbre avec surtaxe, pour la collecte de fonds, en solidarité avec l’Algérie, tout en dénonçant la barbarie de l’acte commis par l’OAS.
C’est la Syrie qui avait été le premier pays à émettre son timbre-poste dès 1964.
Elle sera suivie en 1965 par la Jordanie, le Yemen, l’Irak et l’Egypte, puis la Libye et enfin la Poste saoudienne et le Koweit.